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George Sand, en vers et en couleurs, envers et contre tout

Mon second recueil de poèmes, intitulé "George Sand en vers et en couleurs, envers et contre tout" est paru aux Editions Stellamaris.

 

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Pour vous mettre en appétit, voici le sommaire :

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...et quelques extraits :

 

 

INSPIRATION BERRICHONNE

 

                                                                                            Je dois tout au Berry qui sans cesse m’inspire.

 Eponge,  je musarde au long des promenades,

 Images et odeurs m’imprègnent par saccades.

 Le soir, je retranscris l’air qu’ici je respire.

  

Variée, contrastée,  ma terre berrichonne !

 Châteauroux grouille tant que je dois m’y cacher,

 La ville s’acoquine à son rude rocher,

 Tandis que Gargilesse doucement ronronne.

  

Le Berry s’enrichit de flaques et de  mares

 Où le brouillard givrant accroche ses amarres,

 Favorisant les charmes et la sorcellerie.

  

Ici, loin de Paris et de ses beaux Messieurs,

 Je goûte bien ma terre et je remercie Dieu

 D’avoir planté Nohant dans le cœur du Berry.

 

                                  .............................................................................................................................................

 

 

A VALLDEMOSSA

 

 Chopin et Sand sont amoureux,

Mais le musicien est malade.

 Pour que son amant aille mieux

 George cherche un lieu plus aimable.

  

Aime-t-elle la musique ? Ou bien le musicien ?

  

Ils s’en vont alors à Palma

 Et s’installent à Valldemossa.

 A la Chartreuse, il fait bien froid !

 George commence un long combat.

  

Le fait-elle pour la musique ? Le fait-elle pour le musicien ?

  

Pour son cher Frédéric, la belle,

 Malgré mille complications,

 Fait venir le fameux Pleyel ;

 Il travaille ses partitions.

  

Agit-elle pour la musique ? Ou plutôt pour le musicien ?

 

 

Toussant beaucoup, Chopin compose

 Son chef-d’œuvre : les beaux Préludes !

 Il souffre de tuberculose ;

 George est toute sollicitude.

  

L’est-elle pour la musique ? L’est-elle pour le musicien ?

  

Quand le malade a un répit,

 Il compose les Polonaises.

 Les écoutant, elle s’extasie

 Mais a peur au moindre malaise.

  

S’inquiète-t-elle pour la musique ? Ou plutôt pour le musicien ?

  

Enfin de retour à Paris,

 Les amants vont se séparer :

 Le musicien se croit guéri,

 Elle ne veut plus se sacrifier.

  

Aimait-elle la musique ? Ou bien le musicien ?

  

A Valldemossa, lieu mythique,

 George Sand a soigné Chopin.

 Aimait-elle tant la musique ?

 Préférait-elle le musicien ?

 

                            ..........................................................................................................................................................

 

 

AU CONFLUENT DES ARTS

 

 

Au salon, Delacroix discute avec Maurice.

 Chopin accompagne la jolie cantatrice

 Pauline Viardot et sa voix de cristal.

 Sand aime organiser des soirées musicales,

 Faire se rencontrer peintres et musiciens ;

 Au confluent des arts, Nohant sert de tremplin.

 

  

Maurice veut savoir comme un reflet est peint.

 Delacroix démontre qu’il existe des liens

 Entre ce que l’on voit et ce que l’on entend.

 Cette idée des « correspondances » les surprend.

 Au moment où chacun va donner son avis,

 La NOTE BLEUE résonne au milieu de la nuit.

 

  

Des talents réciproques, chacun se nourrit :

 Mystère des couleurs, des accords, des écrits :

 Là une note bleue, un reflet de génie,

 Ici un chant divin ou une poésie.

 On pourrait confondre rêve et réalité 

 Au cours de ces moments qu’on ne peut expliquer,

 Jusqu’à se demander s’ils ont bien existé.

  

Je suis membre de l'Association "Les Amis de George Sand"